L’art d’aimer des troubadours, qui deviendra l’amour courtois, place la femme au centre de sa lyrique. C’est l’image de la dame, aimée par le poète, d’un amour sublimé, fantasmatique. Pas une image de jeune femme, pucelle ou jouvencelle, mais de femme mûre, mariée, donc inaccessible ; des pages et des pages ont été écrites pour s’interroger sur la dimension charnelle qui pouvait se dissimuler derrière cette lyrique sublimée.