« Ou Dieu n’existe pas. Ou Dieu existe, mais n’a pas le sens de l’humour. Dieu existe, mais ce n’est pas un Juif comme moi, Dieu existe, mais il est dans l’escalier, comme les concierges de mon enfance, Dieu est séfarade, ou bien il existe, mais en rêve. » (p. 27)
« Tout l’humour juif, mais aussi la littérature juive, l’art juif s’insurgent non contre la religion, ses rites et ses prêtres, mais contre Dieu lui-même, allez voir le patron, les employés ne répondent de rien. » (p. 56)
« Je mettais autant de soins à ne pas adhérer à mon identité de Juif que la mouche en met à éviter le papier collant qui tombe en hélice du plafond. » (p. 19)