Nationalité : Belgique
Né(e) à : Charleroi , le 15/07/1958
Né(e) à : Charleroi , le 15/07/1958
Biographie :
Alain Huart débute sa carrière en 1982 à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Lubumbashi, au Zaïre, avec la coopération universitaire belge.
En 1998, vice-consul de Danemark et de Norvège à Kinshasa, il suit le raid sur Kitona et la présence des rebelles au Bas-Congo, des événements qui marquent le début de la première grande guerre africaine.
Conseiller technique auprès du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural de la RDC depuis 2004 et appuyé par l’Agence belge de Développement, Alain Huart est spécialisé en agriculture, en gouvernance de proximité et en dynamique communautaire. Il développe aussi des projets de partenariat entre organisations paysannes et secteur privé. Depuis trente ans, il voyage à travers la RDC et accumule un trésor photographique des terroirs de ce magnifique pays.
Alain Huart est toujours lié à son Alma Mater, l'Université de Liège, en tant que maître de conférences.
Alain Huart a publié en 2013 son premier roman, Kivu. Du paradis à l’enfer. Alain Huart revient avec un nouveau livre, Kivu, l'espoir, plus étonnant encore que le premier : sur trois continents, on y retrouve les deux héros du premier tome et bien d’autres, dans une trame passionnante qui se déroule jusqu’en 2015.
+ Voir plusAlain Huart débute sa carrière en 1982 à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Lubumbashi, au Zaïre, avec la coopération universitaire belge.
En 1998, vice-consul de Danemark et de Norvège à Kinshasa, il suit le raid sur Kitona et la présence des rebelles au Bas-Congo, des événements qui marquent le début de la première grande guerre africaine.
Conseiller technique auprès du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural de la RDC depuis 2004 et appuyé par l’Agence belge de Développement, Alain Huart est spécialisé en agriculture, en gouvernance de proximité et en dynamique communautaire. Il développe aussi des projets de partenariat entre organisations paysannes et secteur privé. Depuis trente ans, il voyage à travers la RDC et accumule un trésor photographique des terroirs de ce magnifique pays.
Alain Huart est toujours lié à son Alma Mater, l'Université de Liège, en tant que maître de conférences.
Alain Huart a publié en 2013 son premier roman, Kivu. Du paradis à l’enfer. Alain Huart revient avec un nouveau livre, Kivu, l'espoir, plus étonnant encore que le premier : sur trois continents, on y retrouve les deux héros du premier tome et bien d’autres, dans une trame passionnante qui se déroule jusqu’en 2015.
Source : http://weyrich-edition.be
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Congo 1000 couleurs Alain Huart Weyrich EditionÀ travers ce nouvel album photographique, Alain Huart nous montre toute la beauté du Congo rural, celui qui respire encore l’authenticité et qui nourrit l’espoir que l’agriculture offre enfin une alternative à l’exode rural. Le nouveau livre d’Alain Huart est en librairies en Belgique et en route pour le Congo !
Citations et extraits (3)
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La guerre, l'insécurité, les déplacements de population ont appauvri tout le monde. La délinquance est partout. La prostitution prospère, de cinq dollars pour le coup pressé pour les mineurs, à des sommes à négocier pour les autres clients, le coup "plus long" pour les agents des ONG étant le plus dispendieux. Et malgré le nombre de prostituées, car c'est un commerce qui tourne, la fréquence des viols ne diminue pas. Ce sont des véritables zones d'impunité où une rumeur bien entretenue prétend qu'une relation sexuelle avec une fillette permet de prévenir ou de guérir du sida. Pendant ce temps, dans le reste du monde, les gens jouent et téléphonent...
La rumeur prétend que le M23 va descendre sur Goma. Vicky tente de mener une vie normale, malgré la peur. Les filles doivent entrer à l'école mais Tabitha rechigne, depuis qu'elle sait comment est intervenu son père.
L'école belge de Goma est parfaitement située, non loin du Rwanda. Derrière la maison de poupée, comme on y appelle la classe de maternelle, il y a une porte secrète. La porte d'évacuation. C'est par là que les grands, quand ils ne sont pas surveillés, rejoignent la coulée de lave qui s'est arrêtée à quelques mètres de l'école. La classe de Tabitha est située en face, sous les grands eucalyptus qui ombragent un jardin d'herbe et de terre battue, où les enfants s'aèrent pendant la récréation. À la moindre alerte, les enseignants font le rappel, calfeutrent les enfants dans le couloir aveugle derrière la salle des quatrièmes. Si cela se gāte vraiment, les parents viendront reprendre leurs enfants pour passer aussitôt la frontière à Gisenyi.
L'école belge de Goma est parfaitement située, non loin du Rwanda. Derrière la maison de poupée, comme on y appelle la classe de maternelle, il y a une porte secrète. La porte d'évacuation. C'est par là que les grands, quand ils ne sont pas surveillés, rejoignent la coulée de lave qui s'est arrêtée à quelques mètres de l'école. La classe de Tabitha est située en face, sous les grands eucalyptus qui ombragent un jardin d'herbe et de terre battue, où les enfants s'aèrent pendant la récréation. À la moindre alerte, les enseignants font le rappel, calfeutrent les enfants dans le couloir aveugle derrière la salle des quatrièmes. Si cela se gāte vraiment, les parents viendront reprendre leurs enfants pour passer aussitôt la frontière à Gisenyi.
Il ne leur reste qu'une solution à présent, rejoindre le port de Mbandaka. C'est le plus grand carrefour fluvial du Congo, il ne devrait pas être difficile de monter sur un bateau qui fait route vers Brazzaville. Zwig saute sur la berge et aide Vicky à prendre pied à son tour tandis que le médecin paie le trajet au piroguier. Son adjoint remet déjà le moteur en marche. La brume avale leur fuite.
La chaleur est de plus en plus accablante. Marcher, jusqu'à Mbandaka ? Comment et où ? Pas de route, rien que des marais enfouis sous une végétation impénétrable. Radjabu excite la convoitise d'un pêcheur avec une dernière liasse de billets, mais la négociation est âpre : celui-là ne s'aventurera que jusqu'aux portes de la ville, au confluent, pas plus loin.
La chaleur est de plus en plus accablante. Marcher, jusqu'à Mbandaka ? Comment et où ? Pas de route, rien que des marais enfouis sous une végétation impénétrable. Radjabu excite la convoitise d'un pêcheur avec une dernière liasse de billets, mais la négociation est âpre : celui-là ne s'aventurera que jusqu'aux portes de la ville, au confluent, pas plus loin.
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