Parfois chez Tschann, le soir,
parmi les livres et les visages se glissent
quelques passagers de l'impossible.
Ils viennent là pour croire, au son
d'une voix qui parle dans le silence,
à la langue d'un pays.
Ils s'attardent là pour boire, une fois
qu'elle s'est tue, du vin de l'échange,
même trompeur, entre clandestins.
Chanceux, alors, qui dans les rues repart,
plus claire l'espérance de ses retrouvailles
avec le matin