- Si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits -
Yahvé
En hébreu, le nom divin est formé des quartes consonnes YHVH - on parle du tétragramme -. Ce nom révélé par Dieu à Moise pour la première fois est intraduisible et imprononçable. On a pris l'habitude, très tôt, de prononcer Adonaï - Seigneur - lorsqu'on rencontrait le nom divin.
La bénédiction est à la fois parole et geste.
Loi
Dans le langage biblique, la Loi -la Torah - est un terme très positif. C'est le don de Dieu aux hommes, l'espace qu'il leur offre pour qu'ils y inscrivent leur réponse à son amour. Moise selon la tradition juive, a reçu de Dieu au Sinaï la Loi dans son intégralité, y compris avec tous les développements postérieurs apportés par les rabbins et les interprètes. Ces ajouts sont considères comme aussi importants que le décalogue, car ils balisent jusque dans le moindre détail la vie de l'Israelite. Cette loi est tellement précieuse que les scribes et les pharisiens la protègent en l'entourant d'une haie : ce sont les 613 commandements qui explicitent tous les détails de la Loi. Jésus n'abolit pas la Loi : il lui restitue sa pureté première. Tel un prophète, il revient aux sources. Comme Fils de Dieu, il va plus loin : - Vous avez entendu qu'il a été dit... eh bien moi, je vous dis - En contestant l'interprétation dominante de la Loi, placée sous l'autorité des pharisiens, et en se plaçant lui même au centre de la Loi, Jésus prend le risque d'être traité de blasphémateur. Pour les chrétiens, la loi évangélique est l'espace où ils expriment leur amour de Dieu.
Le titre - agneau de Dieu - devait avoir une charge très forte pour détacher les premiers disciples de leur maitre Jean-Baptiste et les entrainer à la suite de Jésus.
L'agneau de de l'Apocalypse, c'est Jésus crucifié et ressuscité, vainqueur du mal par sa mort. À cette époque, l'appellation pouvait avoir trois sens. Elle fait d'abord penser à l'agneau pascal, que les Hébreux consomme rituellement à Paque, en mémoire de la nuit de la libération d'Égypte.
Elle évoque aussi le serviteur souffrant d'Isaïe qui, tel un - agneau trainé à l'abattoir, n'ouvre pas la bouche -. On peut penser aussi à l'agneau immolé et dressé de l'Apocalypse, capable de l'emporter contre le pêché du monde.
Jean est le seul à donner à Jésus ce titre aux significations multiples. Pour les disciples, cela signifiait que la Pâques nouvelle s'accomplissait en Jésus. Malgré les apparences de ce serviteurs souffrant, Jésus était bien l'agneau vainqueur du mal.
Abraham
Isaïe donne à Abraham le beau nom d'- ami de Dieu -
Tout au long de la Bible, le Dieu d'Israël est appelé - Dieu d'Abraham -.
Aujourd'hui trois religions monothéistes - le judaïsme, le christianisme et l'islam - se proclament héritières d'Abraham.
S'il est si important, c'est parce que, avec lui, commence quelque chose de nouveaux dans l'histoire des religuions : Dieu cesse d'être une puissance obscure, redoutable, inaccessible, sans visage et sans nom.
Dieu se se révèle à lui comme quelqu'un, un être personnel qui vient à sa rencontre, qui l'appelle et lui fait quitter la religion lunaire de ses pères.
Désormais Dieu l'accompagne tout au long de sa vie, il lui parle et dialogue avec lui.
Il est le - Dieu du père - , proche et protecteur. Avec lui commence la foi : on peut dire qu'il est le premier des croyants.
Le mot français - messie - vient de l'hébreu et signifie - oint -. Il se traduit en grec par christos. Il fait référence à l'onction royale qui était conférée aux rois au moment de leur intronisation. On peut dire que le messianisme est né en Israël en même temps que la royauté. À partir de David surtout , le roi représente l'instrument de Dieu pour faire advenir le règne de Dieu. Mais la succession des rois indigènes fait naitre en Israël une grande frustration en même temps qu'une grande espérance. Un jour viendra enfin le vrai Messie, celui qui instaurera la paix et la justice, et qui donnera aux pauvres la priorité. Après l'Exil, cette attente se fait de plus en plus fiévreuse. Jésus est salué par les foules comme - Fils de David -, c'est-à-dire que quelques-uns reconnaissent en lui ce Messie tant attendu.
Le mot français - messie- vient de l'hébreu et signifie - oint. Il se traduit en grec par christos. Il fait référence à l'onction royale qui état conférée aux rois au moment de leur intronisation. On peut dire donc que le messianisme est né en Israël en même temps que la royauté. À partir de David surtout, le roi représente l'instrument de Dieu pour faire advenir le règne de Dieu. Mais la succession des rois indignes fait naitre en Israël une grande frustration en même temps qu'une grande espérance. Un jour viendra enfin le vrai Messie, celui qui instaurera la paix et la justice, et qui donnera aux pauvres la priorité. Apres l'Exil, cette attente se fait de plus en plus fiévreuse. Jésus est salué par les foules comme Fils de David -, c'est-à-dire que quelques-uns reconnaissent en lui ce Messie tant attendu.
Paix
- Shalom ! - paix !, disent les juifs pour se saluer. C'est plus que - bonjour !-, car, dans la bible, c'est une qualité propre à Dieu qui en fait don à ses amis. Les hommes de la bible, sous l'influence des prophètes, n'ont cessé de rêver de ce don qui les délivrerait enfin de la violence, des guerres, des disputes. Hélas, ils ont souvent été déçus : - Ils disent Shalom - paix, alors qu'il n'y a pas de paix - dit Ézéchiel. Pourtant ils y ont cru, aidés par des prophètes prédisant la venue d'un prince de la paix qui apporterait la communion entre les hommes et avec Dieu. Les envoyés de Jésus offrent cette paix lorsqu'ils annoncent que les derniers temps arrivent. C'est cette paix véritable que Jésus donne à ses disciples avant de partir : - La paix soit avec vous -.
La Torah, dans l'ancien testament, désigne la Loi dans son double aspect législation orale et écrite. Selon la légende, sur le Sinaï, tout a été transmis à Moïse, les écrits, mais aussi les commentaires des grands maitres. C'est une façon d'accorder une grande autorité aux commentateurs et aux interprètes qui, tout au long de l'histoire, auront à décider des diverses applications de la la Loi. Ce sont les - rabbis - maitre - en hébreu - , qui devront après l'an 70 de notre ère les docteurs de la Loi.
Cette qualification est obtenue en suivant l'enseignement rabbinique. Nicodème est l'un de ses maitres. Jésus, bien que n'ayant pas suivi d'enseignement, est considérée comme un maitre par ses disciples et même plus largement par les autorités juives.