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Victor Hugo disait déjà : « Il y a charité quand on n’a pas réussi à imposer la justice ». Dans quel abîme est tombée notre société pour qu’on en soit arrivé à justifier l’existence des Restos du Cœur ? N’est-ce pas le devoir de la Nation tout entière de ne pas supporter l’idée qu’une personne puisse avoir faim dans un pays riche comme le nôtre ?
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Xi Jinping et tous les hiérarques du Parti sont très conscients que le régime ne tient que par la corne d’abondance en forme de taux de croissance faramineux. Et pourtant, le « surf » sur les retombées miraculeuses de la mondialisation, c’est fini et bien fini !
Pour deux raisons qui, hélas pour le Politburo, n’ont rien de conjoncturel. Pas seulement un mauvais moment à passer, mais la conséquence de la manifestation inexorable de deux tendances lourdes.
La première, la plus criante, est que l’ouvrier chinois est désormais trop cher et que la Chine, qui avait profité massivement des délocalisations, rencontre aujourd’hui le même phénomène qui avait décimé l’industrie du trop riche Occident. Le Parti s’acharne à masquer l’évidence mais c’est un fait indiscutable que de nombreuses usines de Shenzhen, de Wuhan ou de Chongqing se vident pour se reconstituer au Vietnam ou au Bangladesh. Lorsqu’on en fait la remarque, la nomenklatura chinoise vous débite les mêmes stupidités que distillaient jadis, avec une égale suffisance, les « élites » européennes : délocalisations, oui, mais « uniquement pour des activités à faible contenu technologique ». Les Européens ne savaient peut-être pas que les Chinois apprenaient vite. Les Chinois, eux, n’ont aucun doute : ils savent parfaitement, malgré les discours officiels, que les Vietnamiens apprennent très vite !
La deuxième tendance lourde est encore plus délétère pour l’économie chinoise : les progrès inexorables de l’automatisation gomment l’avantage concurrentiel généré par la différence des coûts salariaux. La Chine est donc directement menacée par la « relocalisation », en Europe ou aux USA, de nombreux (chaque jour plus nombreux) secteurs de l’industrie. Lorsque le prix d’un robot est identique en Chine ou aux USA et en Europe, il n’y a que des avantages à produire au plus près des lieux de consommation : diminution des frais de transports, sécurité politique et juridique, maîtrise des approvisionnements à caractère stratégique.
Autre phénomène, l’avènement d’Internet est le moteur le mieux à même d’éveiller la Chine, et tout particulièrement le petit peuple. Malgré toutes les ressources technologiques mises en œuvre pour museler les réseaux sociaux, le Parti doit se rendre à l’évidence : c’est beaucoup plus difficile que de censurer la presse écrite ou la télévision. Non seulement dans les grandes agglomérations, mais dans les campagnes les plus reculées, le chinois découvre que la communication officielle ment effrontément depuis longtemps.
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L’histoire de la Chine montre assez le don exceptionnel de son peuple pour « déboulonner » les élites au pouvoir (qu’elles soient impériales, républicaines ou communistes).
De nombreux facteurs attisent le feu depuis trop longtemps pour que le régime « communiste » soit capable de maintenir éternellement le couvercle sur la marmite.
Même avec une police politique très talentueuse. Même avec la surveillance méticuleuse exercée en permanence par les membres des « comités de quartier » (un « œil de Pékin » par centaine d’habitants ! Qui dit mieux ?)
Il y a quelque trente ans, les apparatchiks communistes avaient imaginé, à l’époque de Deng Xiaoping, qu’en poussant les Chinois à s’enrichir, ils s’occuperaient plus volontiers de leur patrimoine plutôt que de prêter attention aux balivernes dignes d’un Occident dégénéré : libertés publiques, justice indépendante ou, comble de l’horreur, cette idée stupide du droit d’élire leurs dirigeants. Après les inquiétants mouvements de contestation réprimés dans le sang et les douloureux souvenirs de Tian’anmen, il faut reconnaître que ce fut une initiative géniale. Les Chinois se persuadèrent facilement, communication politique aidant, que bien manger et pouvoir s’offrir des téléphones portables était beaucoup plus utile que le droit de vote, d’autant que le Parti était évidemment plus compétent que le peuple pour choisir les plus aptes à mener la nation sur la voie du succès.
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Aucun système ne peut s’affranchir d’un tel mépris du socle pourtant fondamental de notre civilisation : la cohésion sociale. Tous les actionnaires assoiffés de dividendes ne se rendent pas compte qu’ils sont la réplique moderne des « petits marquis » de 1789. Comme eux, ils diront, un peu tard, qu’ils n’avaient pas vu venir l’explosion. Mais ils auront probablement plus de chance : la ruine, c’est toujours mieux que la guillotine. Et, conformément à ce que pensait Marx, ce sont les capitalistes eux-mêmes – et non pas les « prolétaires » – qui vont tuer le capitalisme.
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l’aide militaire n’a jamais réussi à stabiliser une région ; son seul « succès » a toujours été d’enrichir les potentats locaux et leur généraux…et d’appauvrir les peuples. Si l’on veut vraiment combattre le terrorisme, arrêtons les campagnes militaires vouées à l’échec, les effets de manche, les discours martiaux, les opérations Sentinelle et autres plaisanteries et concentrons nos efforts sur l’essentiel.
L’essentiel a un nom : le renseignement. Lui seul, permet d’éviter des attentats. Le reste n’est que fariboles.
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Les 13 attentats islamistes perpétrés en France depuis 10 ans ont causé la mort de 258 personnes. C’est 258 de trop me direz-vous… et vous aurez raison, mais ce chiffre, pour dramatique qu’il soit, est à comparer aux 70 000 décès dus au tabagisme, aux 40 000 morts sur nos routes ou dans l’alcool et aux 10 000 victimes de la grippe constatés en France sur la même période. J’imagine que vous avez, comme moi, une égale compassion pour les drames qui se cachent derrière ces terribles statistiques.
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Personne n’avait regretté la disparition de l’ectoplasme appelé Commission européenne dont le seul rôle semblait consister à recopier — plutôt mal — des réglementations et normes américaines nées de l’amour paperassier de nos cousins d’outre-Atlantique. Aujourd’hui, on se demandait encore comment on avait pu inventer un instrument aussi ridicule pour prétendre gouverner 500 millions d’Européens réputés éduqués.
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À défaut d’un nouvel attentat, il faut donc inventer d'autres moyens de dramatiser la situation pour s’assurer que personne n’oublie pas que nous devons notre survie à la pugnacité du Président. La plus belle trouvaille dans le genre fut incontestablement la fameuse « Opération Sentinelle » où l’État a essayé de faire croire que des patrouilles de troufions auraient le pouvoir de dissuader les fous d’Allah.
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La seule chose qui importe, c’est la tranquillité des États-Unis d’Amérique. Et pour être tranquille, c’est tout simple : on ne s’occupe plus d’Israël et de ses quémandeurs permanents ; on ne s’occupe plus de la pétaudière du Moyen-Orient et de ses fous d’Allah ; on ne s’occupe plus de l’Europe et de ses dégénérés. Qu’ils aillent tous se faire foutre. On a assez à faire avec nos bonnes Amériques.
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«  Nous appliquons, en toute transparence, les recommandations du Conseil scientifique ». Désolé, mais cette attitude s’appelle un refus de prendre ses responsabilités. [...]
Quand, au plus haut sommet de l’État, on s’abrite derrière « les scientifiques ont dit que… », ça me navre, car j’entrevois le « degré zéro » de la politique et une immense lâcheté.
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