De son bureau au premier étage de la gendarmerie, le capitaine Bouscayrol observe les allées et venues sur la grand-place de Soulayrac. Quatorze heures quarante-sept, indiquent précisément l’horloge électrique pendue au mur, la pendulette sur son bureau, la montre à son poignet. La plupart des boutiques sont fermées, les terrasses des deux cafés désertes à l’exception d’un couple de Hollandais d’âge mûr dont la voiture est garée à quelques mètres. – Hollande/Amsterdam/plaque tournante de la drogue – pense le capitaine. Mais les Hollandais paraissent tout à fait respectables – Mercedes/propres/honorabilité – pense-t-il.