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Critiques de Alba Kertz (2)
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Comme une perle en son écrin...

Gilberte va avoir 80 ans. Elle a deux enfants, cinq petits enfants. Ils sont tous soudés. Sa famille veut lui souhaiter son anniversaire et lui faire un fabuleux cadeau. Elle a une idée mais n’ose pas leur en faire part.



Elle pense très souvent à son mari, disparu trop tôt mais elle pense également à son enfance.





Comme Une perle en son écrin… est un roman qui fait du bien au moral même si j’ai eu, à quelques moments, des larmes aux yeux. Oui, il fait du bien au moral car il démontre tout l’amour d’une famille, d’une grand-mère jusqu’aux petits-enfants et arrières petits enfants. Une grand-mère qui est au courant de la vie, qui a vécu, qui a de nombreux souvenirs, pas tous joyeux, il faut bien le dire. Une perle en son écrin… est une belle tranche de vie que toute famille peut avoir vécu. De plus, Gilberte, l’héroïne, partira avec un beau secret. Après avoir rencontré ce charmant jeune homme, elle se rappelle ce qui a pu se passer avec son mari et elle fera en sorte qu’il n’arrive plus rien de grave à cette famille. Une belle leçon de courage, de pardon également.



Pour moi, cela m’a fait du bien de retrouver Alba Kertz, de retrouver cette écriture si fine. Même si c’est un roman, Gilberte m’a fait penser à Alba sur certains détails, les yeux, l’âge, une belle famille. C’est ça d’avoir passé de nombreuses minutes en personne avec l’auteur, d’avoir eu des échanges avec elle, échanges qui ont permis une si belle complicité. D’ailleurs, merci à Alba, de un pour la dédicace. De deux, pour le clin d’oeil dans le roman. Je le garde pour moi. En tous les cas, le titre, très délicat, fait penser à un bijou. Mais ce sera tout autre et il faudra attendre la fin pour en connaître le dénouement et le véritable sens. Sens tout à fait exact. Car en jouant avec les mots, la poésie est bien là. Elle rappelle le Roussillon et notamment Rivesaltes. Alba Kertz a construit son roman avec des chapitres en italique, correspondant à l’autre famille qui rencontrera Gilberte et les siens. Qui dit roman contemporain, dit également rebondissements et ils sont très bien amenés.



J’ai adoré toute cette famille, cette femme qui a élevé deux enfants dont elle est très proche, proche également de sa belle-fille, de son gendre et également de ses petits-enfants. Une famille qui n’hésite pas à se serrer les coudes, à s’embrasser, à montrer qu’elle s’aime. Ce n’est pas toujours le cas car certaines sont pudiques et malgré l’amour elles ne montrent pas leurs sentiments. Mais Gilberte n’a pas voulu reproduire avec les siens ce qui s’est passé dans sa jeunesse et qui l’a endurci au point de ne plus jamais pleurer. Mais il ne faut jamais dire jamais. Alba Kertz a des mots délicats pour décrire cet amour, cette tendresse de couple, de parents envers les enfants et inversement, des jeunes entre eux.
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Masmara

Ludivine préfère rompre avec Marc avec qui elle entretient une liaison depuis 6 mois.



Sa cousine, pendant ce temps-là, traverse une mauvaise passe. Elle pense que son mari la trompe. Des signes qui ne trompent pas.



Ludivine s’improvisera détective et essaiera de faire rentrer son cousin dans le droit chemin. Pour cela, elle utilisera un lien que tous les deux connaissent.



Ludivine est une jeune femme qui préfère prendre les décisions de peur de souffrir. Elle a déjà assez souffert comme cela depuis la mort de ses parents alors qu’elle était une enfant, même si elle a été choyée par la soeur de sa mère et sa cousine. Elle veut donc être maître de sa vie même si elle recherche l’amour.. La famille compte beaucoup pour elle, que ce soit sa tante, sa cousine, son beau-frère, ses neveux et nièces. C’est une jeune femme au grand coeur qui s’est pris d’affection pour une vieille dame, Emma, qui vit à l’hôpital où elle travaille. D’ailleurs elle est surprise de rencontrer un chirurgien qui s’est pris aussi d’affection pour cette dame.



C’est l’histoire d’une famille énormément soudée. Chacun pense à l’autre. Quand Julien est possédé par le démon de la quarantaine, Ludivine prendra les devants car elle sait que s’il part, elle perdra son amour de jeunesse, mais la famille sera anéantie, sa cousine, les 5 enfants et la grand-mère.



Dans ce roman, la femme apparait comme le pilier de la famille. Que ce soit Ludivine, Laure, la grand-mère ou même la jeune adolescente, Vanessa. Car cette dernière a tout compris. Malgré ses airs et ses paroles de colère, elle a peur de tout perdre.



Il y a des non-dits, pas de confessions entre femmes proprement dites mais elles se comprennent sans se parler. Ah bien sûr il peut y avoir quelques crises mais l’union et la force font qu’elles s’en sortiront.



Ludivine doit composer avec son passé et son avenir. Revenir sur les lieux de son enfance, aux sources pour faire son deuil et repartir vers l’avant. Ludivine est en quête d’amour, du grand amour. Arrivera-t-elle à le trouver ?



Elle cache ses sentiments, ses interrogations, ses doutes derrière ce mur bleu qui change selon son humeur.



L’écriture d’Alba est simple, fluide, sans fioritures. Elle est accessible à tous. Tout est concis, clair et net. Les phrases et les paragraphes sont courts.



Amour, trahison, infidélité, une famille qui pourrait se déchirer par ce qui lui arrive à cause d’un homme ou de la vie du jeune homme.



Il montre une femme indépendante mais qui veut aider les autres.



Nous avons les souvenirs d’enfance d’Emma et de ce qu’a pu être sa vie et qui montre la fragilité de celles qui ont eu beaucoup d’enfants et qui n’ont pas eu le droit à la parole.



J’ai mis peu de temps à lire ce roman. Je ne l’ai pas lâché, il faut bien le dire. D’ailleurs je l’ai relu, puisque j’ai eu la chance de le lire avant les corrections et son édition. Et mon sentiment reste le même. La plume d’Alba est belle. Jeunes ou vieilles, les femmes sont là. Sans elles, rien ne tournerait rond. Je ne veux pas dire que les hommes n’ont pas de part dans ce roman. Mais chaque femme a son caractère propre, son passé, son avenir et surtout son envie de réussir.



Je pense que la famille est importante pour Alba Kertz. Je m’en étais rendue compte dans ses romans précédents.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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