Les quelques jours qui précèdent un départ, ralentis dans leur écoulement par le poids de l'attente, m'ont toujours plu au-delà de ce que je peux dire. C'est que je retrouve en eux un peu de la fébrilité qui précède l'arrivée d'un orage sur une ville asséchée et, dans l'épaisseur de la température, l'annonce des aéroports, des trains pour l'Orient, un début de solitude frôlant la sérénité.