Oh ! combien je l'aime cette chère maman, qui lit si bien dans mon coeur, et sait me corriger, sans m'infliger d'inutiles humiliations !
Pauvre André, je voudrais qu'il me taquinât encore ! Son uniforme qui me rend cependant si fière ne me cause plus aucune joie, quand je pense que, comme papa, mon frère est destiné à vivre loin de nous. Et maman a bien raison de dire qu'il est nécessaire de voir les enfants grandir, mais que c'est triste, puisque grandir, c'est presque toujours se séparer.