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Citation de gloubik


— Revenons à notre affaire, reprit Philox Lorris voyant que la conversation menaçait de s’égarer, les trop grandes agglomérations humaines et l’énorme développement de l’industrie ont amené un assez triste état de choses. Notre atmosphère est souillée et polluée, il faut s’élever dans nos aéronefs à une très grande hauteur pour trouver un air à peu près pur.— Vous savez que nous avons encore à 600 mètres au-dessus du sol, 49 656 microbes et bacilles quelconques par mètre cube d’air.— Nos fleuves charrient de véritables purées des plus dangereux bacilles, dans nos rivières pullulent les ferments pathogènes ; les établissements de pisciculture ont beau repeupler régulièrement tous les cinq ou six ans fleuves et rivières, les poissons n’y vivent plus ! Le poisson d’eau douce ne se rencontre plus que dans les ruisselets et les mares au fond des campagnes lointaines. Hélas, il y a encore une autre cause à notre triste dépérissement ; elle tient aux mœurs modernes et aux universelles et impérieuses nécessités pécuniaires, tourment de notre civilisation horriblement coûteuse.
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