Albert Vigneau est un militant et auteur antimaçonnique français, ancien franc-maçon.
Il commence son parcours maçonnique, introduit par le frère François-Martin, en s'adressant à la loge Jean Jaurès travaillant au rite écossais et dont le Vénérable Maître est alors un instituteur communiste du nom de Rozière, remplacé par le vénérable Antonio Coen au moment de son admission. Cette loge se rattachait à l'obédience de la Grande Loge de France.
Vigneau fut par la suite affilié à la loge Maurice Berteaux. En 1927, il est le père spirituel et un des fondateurs de la loge Eleusis sous le numéro 562 à l'orient de Paris (en référence aux Mystères d'Éleusis), travaillant au Rite écossais ancien et accepté, ayant reçu sa patente de son obédience le 3 janvier 1927, loge dont il a été député et fait partie de ces officiers en qualité d'Orateur et de Grand expert.
Après la crise du 6 février 1934, il devient "suspect" aux yeux de certains membres de sa loge, en raison de ses amitiés avec des catholiques et des patriotes. Le 18 février 1934, lors d'un convent extraordinaire, il fut proposé de le radier, tout en étant provisoirement suspendu. Le 9 avril, il est exclu de son obédience. Il exposera son parcours dans un livre: "La loge maçonnique" (1935).
Sous l'occupation, il collabora avec Bernard Faÿ à l'élaboration d'un fichier anti-maçonnique pour le service des sociétés secrètes. En 1947, il sera condamné à 20 ans de prison et décédera en prison.
Ce n'est pas sans raison que beaucoup de rituels et de livres maçonniques reproduisent une curieuse gravure représentant une tête de mort coiffée d'une tiare. Symbole de la haine terrible que les Fils de la Veuve ont vouée au catholicisme et du serment qu'ils ont fait de venger Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers, en frappant à mort le Chef de la Chrétienté et en érigeant sur les ruines de l'Eglise romaine le Temple de la Maçonnerie Universelle.
Les Francs-Maçons connaissent l'Histoire. Ils savent comment leurs ancêtres préparèrent la Révolution de 1789 et ils ont l'ambition de suivre un aussi bel exemple; bien que ces fameux « ancêtres », ces « pères de la Révolution », n'aient pas complètement réussi et ne soient par parvenus à établir la suprématie des Loges, les événements les ayant dépassés et les forces aveugles qu'ils avaient déchaînées s'étant finalement retournées contre eux.
Les Loges veulent non seulement la nationalisation des Banques, des Assurances, mais aussi la socialisation des terres, de la grande industrie; elles veulent la mainmise sur l'or de la Banque de France.