Le soupçon me saisit que l'un ou l'autre de mes lecteurs trouve ces miennes notes insuffisamment pourvues de ce sérieux qui, d'ordinaire, agrémente les gloses des livres de culture. Comme j'oeuvre dans un climat utopique, je finis par croire utopiquement que mes lecteurs ont tous dépassé le préjugé du sérieux, lequel met tant d'obscurité dans les choses de la culture et, en tout cas, de la vie, et qu'ils savent désormais que le sérieux est un obstacle et une limite, en d'autres mots une forme d'inintelligence.