Au Sahara, chaque homme disposait du temps, de la paix et de l’atmosphère nécessaires pour se trouver lui-même, porter son regard au loin ou interroger sa conscience, observer la nature, méditer sur les enseignements des livres sacrés. Là-bas, dans les villes, dans les villages et même dans les hameaux berbères, il n’y avait ni paix, ni temps libre, ni espace. Là-bas, tout n’était que vacarme et problèmes entre voisins, cris et querelles, chacun paraissant plus soucieux des autres que de soi-même.