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Citation de okka


p.181.

Lizka se rappelait aussi les parents d’Arthur. Un jour ils lui avaient fait des remarques acerbes parce qu’elle avait heurté une table par inadvertance, ce qui avait produit une petite éraflure sur le parquet de bois tendre. Leur indignation l’avait laissée sans voix. Elle s’était demandé si les objets existaient pour les humains, ou si au contraire les humains étaient esclaves de leurs objets.

Comment pouvait-on vivre au nom d’objets aussi misérables, alors qu’il y avait un ciel, de l’eau, et, là-dessus, des étoiles ! Et comment avait-elle pu rester si longtemps sans comprendre cela ! Lizka tout à coup avait envie de se mettre à crier, de tenir des discours à tous et à toutes. Qu’ils cessent de passer leur temps à uniquement satisfaire leur propre chair, et que, comme elle en ce moment, ils considèrent la vie avec ravissement, avec enthousiasme : le flot de ses pensées débordait en elle, la bouleversait.
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