Rien ne compte plus que l'amour de celui ou celle qui nous fuit. J'étais un amoureux éconduit et je portais sur mes épaules la solitude de tout le genre humain que je connaissais, mais également celle des plantes, des animaux et même des étoiles. Je me consolais avec la solitude des mots, que j'inventais afin d'exprimer ce vide et de me donner une contenance.