Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Claude, Jura , le
15/03/1950
Mort(e) à : Saint-Claude, Jura , le
29/01/2019
Biographie :
Alex Barbier est un auteur de bande dessinée et peintre français.
Après des études d'art, il devient professeur de dessin, mais l'éducation nationale le renvoie pour "attitude subversive".
Il commence à publier des bandes dessinées dans "Charlie Mensuel" en 1974. Réalisées à la couleur directe, abordant crûment la sexualité et recourant à une narration moderne, elles rencontrent aussi bien l'enthousiasme que le rejet : Gébé et Wolinski ont tout de suite voulu le publier, tandis que "Métal hurlant" a jugé ses pages "artistiques, dans le plus mauvais sens du terme".
Alex Barbier publie ses premiers livres à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Sa rencontre avec les fondateurs de Fréon, maison d’édition à l’origine de l’actuel Frémok, lui permet d’obtenir une certaine stabilité éditoriale et redonne accès à ses premières œuvres : "Lycaons", édité en 1979 et "Le Dieu du 12", paru en 1982.
Entre 1982 et 1994, Alex Barbier se consacre à la peinture. Il enchaîne les expositions avec succès - galeries Du Sénat et Loeb à Paris, Hall Sud à Genève, La main de fer à Perpignan. En 1992, l’exposition internationale "Couleurs Directes" orchestrée par Thierry Groensteen permet enfin au public et aux professionnels de le redécouvrir.
En 1994, il revient à la bande dessinée avec "Les Paysages de la nuit" et "Comme un poulet sans tête". Fréon publie quelques pages en couleur dans sa revue "Frigobox", puis compile ses peintures érotiques dans un recueil intitulé "De la chose", puis ses nouveaux livres : "Lettres au maire de V.", en 1998, "Autoportrait du vampire d’en face", en 2000, et "Pornographie d’une ville", en 2006 (Frémok), et réédite ses classiques épuisés ("Lycaons", "Le Dieu du 12").
En 2014, Alex Barbier fait ses adieux à la bande dessinée avec "Dernière bande" (Frémok). Une grande exposition rétrospective lui est consacrée en janvier 2015 au Festival d'Angoulême dans l'Hôtel Saint-Simon.
Il est mort asphyxié dans son appartement.
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