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Citation de Henri-l-oiseleur


Le mort traversait la rivière Hubur, à la rive de laquelle il rencontrait Qumu-tabbal (= "Emporte ça vite !"), batelier des Enfers, à quatre mains, et au visage semblable à celui d'Anzu, l'oiseau divin de l'orage. Une fois passé sur l'autre rive, il allait jusqu'à la Cité des Enfers, Urugal, "la Grande ville", vaste métropole ceinte de sept remparts percés d'une porte gardée par un démon, au centre de laquelle se dressait le palais de lapis-lazuli de la reine Egalgina, où siégeaient les Anunnaki. Cette grande ville des morts et son territoire étaient gouvernés par une déesse aux noms variés, Ereshkigal, Allatu, Irkalla, ou Belit-irsiti(m). Elle apparaît comme l'épouse de Ninazu ("le seigneur de la guérison"), de Gugalanna, et de Nergal, dieu de la peste et de la pestilence, de la guerre et de la mort. Ereshkigal était entourée de nombreux serviteurs à ses ordres : le sombre dieu de la peste Namtar, son vizir, qui exécutait ses ordres, Belit-seri, son scribe,
qui lui faisait la lecture des noms des nouveaux arrivés, annoncés par le gardien, et dont elle se souvenait (elle est appelée "la bibliothécaire du ciel et de la terre"). Il y avait aussi les sept grands gardiens du palais, et les Annunaki, les sept redoutables juges du monde d'en-bas. Et finalement, les armées des démons qui, comme Namtar, répandaient maladies et mort parmi les hommes, et donc ramenaient sans cesse de nouveaux venus au sombre royaume. Les serviteurs d'Ereshkigal sont représentés comme des êtres hybrides, un peu comme les démons égyptiens.
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