A sept heures, le lendemain matin, je quittai la ville avec ma demi-section. J'avançais, ce jour-là, tout le long de la rivière et de la ligne déserte du chemin de fer, au-delà de Homona jusqu'au confluent du Laborec et de la Vivara. Pendant toute cette chevauchée, à l'exception de quelques vieilles à l'air de sorcières, d'une poignée d'estropiés, et, à Laborzber, d'un idiot de village, nous ne rencontrâmes personne. On n'entendait aucun coup de feu, aucun son.
Le lendemain matin on eût dit que le soleil ne voulait pas se lever.