Plusieurs photographies encadrées ornaient les murs du salon, aussi se leva-t-elle pour y jeter un coup d'oeil en attendant le retour de son amie. Elle se sentait en droit de le faire : lorsqu'on affichait des images aux murs, c'était bien pour que les visiteurs intéressés puissent les examiner. Un album, c'était différent : jamais Mma Ramotswe ne se serait permis d'en feuilleter un sans la permission de Mme Potokwane, si tentant que cela pût être.