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Citation de babel95


Elle s'était réveillée aux petites heures du jour. Le feu avait faibli. Elle en distinguait les braises par les interstices des branchages qui formaient les parois de la case. Quelque part, dans le lointain, un grognement s'éleva, mais elle ne s'en effraya pas et sortit pour se tenir au-dessous du ciel et emplir ses poumons de l'air sec et clair. Alors elle pensa : Je ne suis qu'une minuscule personne en Afrique, mais il y a une place pour moi, et pour chacun de nous, ce qui nous permet à tous de nous asseoir sur cette terre et de la toucher de l'appeler nôtre. Elle attendit qu'une autre pensée la traversât, mais aucune ne vint. Alors elle retourna dans la case et se glissa dans la chaleur des couvertures, sur son tapis de sol.
A présent, tandis qu'elle enchaînait les kilomètres au volant de sa petite fourgonnette blanche, elle songeait qu'un jour, peut-être, elle retournerait dans le Kalahari pour revoir ces grands espaces, ces vastes plaines qui font battre le coeur.
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