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Citation de paraty62


Quand la voûte céleste commença à s’éclaircir, Astarya n’était pas encore arrivée. Je m’inquiétais puisque Kilawasta n’allait pas tarder à s’éveiller. Les fortes chaleurs de midi incitaient les gens à se lever très tôt. A l’est, des flammes bleues et froides s’allumèrent et consumèrent les étoiles. Je me tenais face à ce point cardinal mais je tournais de plus en plus souvent la tête pour surveiller le ciel.
Malgré cela, je faillis ne pas voir Astarya quand elle apparut. Je ressentis d’abord une immense frayeur. Ce ne fut pas n’importe quel oiseau qui fondit sur moi, mais un rapace ouvrant ses serres, dont l’envergure était si grande qu’il pouvait recouvrir ma maison. Il avait la beauté mortelle d’un volcan crachant sa lave, et je crois qu’Astarya avait attendu le point du jour pour que je pusse l’admirer.
Elle se posa juste derrière moi en m’ébouriffant les cheveux. Elle ne replia ses ailes qu’à moitié afin de m’aider à monter sur son dos. Cet exercice me fut difficile car mes jambes étaient réduites à l’état de chiffons. Je m’aidais surtout de mes mains, en empoignant ses gigantesques plumes. Astarya m’avait donné quelques consignes avant de me quitter ; elle m’avait prévenu qu’elle n’aurait aucun moyen de me parler.
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