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Citations de Alexandre Lévine (11)


- Tu vas tenir ma queue pendant toute la nuit ?
- Aussi longtemps que je ne dormirai pas. J'ai passé six nuits sans homme , alors je veux profiter de toi.
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Je m’employai donc à sodomiser une naïade. A mon lever, même après ce que j’avais vécu la veille, je n’aurais jamais pensé connaitre une tel expérience. Après ce que les deux sœurs m’avaient montré, je ne pouvais pas douter de leurs paroles. Louriana et Violla étaient bel et bien non humaines.
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Nous restâmes assis côte à côte dans l’herbe, tournés vers le sud et plongés dans nos pensées. À cet endroit, il faisait presque chaud, et des cheveux d’Astarya se soulevaient avec nonchalance sous le vent.
« C’est dans un endroit semblable que j’ai rencontré Tchaiytik, m’apprit-elle.
– Je me posais cette question. Comment a-t-il fait pour t’épouser ?
– J’étais descendue au bord d’un lac et j’avais enlevé mes habits pour me baigner. Après, je me suis allongée dans l’herbe et je me suis endormie. Tchaiytik gardait alors des moutons dans les parages. Il est venu et a dissimulé mes habits. À l’époque, je portais une robe bleue, également offerte par Wapatsya. Il m’a expliqué qu’un homme qui arrivait à voler les habits d’une déesse pouvait l’obliger à devenir sa femme. Et c’est ce qui s’est passé.
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Il n'y avait guère eu de conviction dans sa réponse, qui était de nature consensuelle. Elle avait sûrement désigné le classique parce que personne ne pouvait lui reprocher d'aimer Mozart.
Je le tenais alors par la main, comme si nous formions un couple d'amoureux. Les lumières venant du plafond me permettaient d'examiner pour la première fois son visage et de sonder ses yeux clairs, aux couleurs oscillant entre le bleu céleste et le gris métallique. J'y décelais des lueurs froides, bien qu'elle fût tout le temps souriante.
« Mais j'espère que nous allons encore nous amuser, quand tu reprendras la route, déclara-t-elle.
-Ça ne t'intéresse pas, d'écouter de la musique ?
-Si, mais j'aimerais prendre encore du bon temps. Il n'est pas possible de quitter l'autoroute ?
-Peut-être. »
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Vous avez une bite splendide, mais elle deviendra encore plus belle et sera dure comme la pierre vous verrez….
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Dans son sexe ouvert si indecemment, je voyais l'ombre de la mort autant que celle du plaisir,
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de la daube, ce n'est pas avec ce bouquin qu'il fera un best seller...
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Dès lors, je retins mon souffle. Karwen posa un bol de vin à moitié rempli sur le tapis, devant son père. Lentement, comme pour souligner la solennité de son geste, Narantewé posa la pointe du poignard sur la paume de sa main droite. De là où je me trouvais, je ne pus voir l’entaille qu’il fit, mais quelques gouttes de liquide coulèrent de sa main et tombèrent dans le bol. C’était une substance d’un blanc immaculé, semblable à du lait. Elle s’étala en taches circulaires sur le vin, avant de disparaître dans les profondeurs opaques du bol.
Narantewé me montra ensuite sa paume, d’où le liquide continuait à suinter. J’étais aussi stupéfait que si la terre et le ciel avaient subitement changé de couleur.
« C’est le sang d’un immortel », expliqua-t-il.
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Au lieu de s’asseoir, ma visiteuse resta debout au milieu du salon, pour continuer à l’observer, les yeux levés vers le plafond.
« Je connais bien le roi des voleurs mais je n’avais encore jamais vu comment il vivait, déclara-t-elle. Tu as fait un excellent usage de ton or, Kerèntsil. Tu l’as dépensé sans excès mais avec un goût indéniable. »
Elle se tourna vers moi après m’avoir parlé, et elle faillit s’étrangler de rire en voyant mon expression ahurie. Je devais avoir les yeux ronds comme des pastèques.
« Comment sais-tu ? demandai-je.
– Tu comprendras tout quand je t’aurai dit mon nom, répondit-elle, mais permets-moi de m’amuser encore un peu à tes dépends. Ne crois pas que je te veuille du mal. J’ai de l’admiration pour toi, car durant une dizaine d’années, tu as visité les plus grandes demeures des Pays d’Orient et du Tourpana sans te faire attraper. Personne ne t’a jamais soupçonné, ce qui est un exploit considérable. Tu es le voleur le plus doué que j’aie connu en plusieurs siècles.
– Kaouniya... », murmurai-je.
Ce nom avait filé malgré moi entre mes dents.
Quatre ans auparavant, elle avait épousé Yssourak, le roi du Tourpana, or elle était la fille de Wärsani, un mage démoniaque qui avait volé l’élixir d’immortalité des dieux, et elle était venue prendre le pouvoir en son nom. À la mort d’Yssourak, alors qu’elle aurait pu rester seule sur le trône et jouir d’une autorité absolue, elle avait décidé de trahir son père et avait quitté le royaume. Personne ne savait ce qui s’était alors passé, à part que des évènements dramatiques s’étaient produits. Wärsani, en tout cas, ne constituait plus une menace.
Ainsi, celle que j’avais prise pour une jeune fille était une immortelle née il y avait plus de huit siècles.
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Astarya s’inclina et approcha son bec monstrueux, comme pour me pousser. Je me retournai pour marcher à grands pas vers l’ermitage. Je sentis une rafale de vent passer derrière moi, puis j’entendis un très léger bruit de pas. Astarya, qui avait repris sa forme humaine, me rejoignit en courant. Dès que nos regards se croisèrent, elle pouffa de rire.
« Qu’est-ce qui te fait rire ? demandai-je.
– On dirait que tu as peur de moi. Pourtant, je n’ai jamais eu l’intention de te dévorer.
– Oui, mais tu le pourrais. Tu fais presque trois fois ma taille. Est-ce que toi, tu t’approcherais sans crainte d’un tigre, même en te sachant immortelle ?
– Les tigres, je préfère les laisser en paix. »
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Quand la voûte céleste commença à s’éclaircir, Astarya n’était pas encore arrivée. Je m’inquiétais puisque Kilawasta n’allait pas tarder à s’éveiller. Les fortes chaleurs de midi incitaient les gens à se lever très tôt. A l’est, des flammes bleues et froides s’allumèrent et consumèrent les étoiles. Je me tenais face à ce point cardinal mais je tournais de plus en plus souvent la tête pour surveiller le ciel.
Malgré cela, je faillis ne pas voir Astarya quand elle apparut. Je ressentis d’abord une immense frayeur. Ce ne fut pas n’importe quel oiseau qui fondit sur moi, mais un rapace ouvrant ses serres, dont l’envergure était si grande qu’il pouvait recouvrir ma maison. Il avait la beauté mortelle d’un volcan crachant sa lave, et je crois qu’Astarya avait attendu le point du jour pour que je pusse l’admirer.
Elle se posa juste derrière moi en m’ébouriffant les cheveux. Elle ne replia ses ailes qu’à moitié afin de m’aider à monter sur son dos. Cet exercice me fut difficile car mes jambes étaient réduites à l’état de chiffons. Je m’aidais surtout de mes mains, en empoignant ses gigantesques plumes. Astarya m’avait donné quelques consignes avant de me quitter ; elle m’avait prévenu qu’elle n’aurait aucun moyen de me parler.
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