Le lendemain, je me devais de peindre. Les derniers jours avaient été fort peu productifs, et l'échéance pour remettre mon prochain Hussard aux jardin des Tuileries approchait. Il me fallait le commettre comme j'en avais commis tant d'autres, je savais comment procéder, j'avais le geste, et pourtant, devant mon chevalet, dans mon silencieux atelier qui ne m'avait jamais paru aussi vide, je ne parvenais pas à poser une touche de couleur.