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4.34/5 (sur 175 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont-Ferrand , le 18/09/1989
Biographie :

Alexandre Page est né en 1989 à Clermont-Ferrand. Docteur en histoire de l’art et passionné par l’écriture, il décide, après sa thèse soutenue en 2017, de se consacrer pleinement à l'écriture de fiction et de non-fiction. En 2019, il publie en autoédition son 1er roman, Partir, c’est mourir un peu, qui narre les dernières années de la famille impériale de Russie. Il est retenu la même année parmi les cinq ouvrages finalistes du prix du jury des Plumes francophones organisé par Amazon KDP. Depuis, l'auteur a publié plusieurs romans, recueils de nouvelles et ouvrages d'histoire de l'art.

Site internet de l'auteur :

http://alexandre-page.mozello.fr/

Profil babelio (lecteur):

https://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=806096

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Extrait de l'audiolivre : La Petite Dame Sans et autres récits (sortie prévue en mai 2023)


Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Les grandes-duchesses leur préférèrent les balançoires suspendues aux arbres. Des marins choisis par les plus robustes les poussaient de plus en plus haut, jusqu’à ce qu’ils jugeassent déraisonnable d’aller au-delà, mais les jeunes filles ne se laissaient pas facilement convaincre.
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Le rondel de l'adieu

Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ce qu'on aime
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.

C'est toujours le deuil d'un vœu,
Le dernier vers d'un poème ;
Partir, c'est mourir un peu,
C'est mourir à ceux qu'on aime.

Et l'on part, et c'est un jeu,
Et jusqu'à l'adieu suprême
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu :
Partir, c'est mourir un peu.

Edmond Haraucourt.
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C’était humainement intolérable de les abandonner à présent que leur situation devenait critique. Ils ne m’en auraient pas voulu, car ils pardonnaient tout, mais ma conscience m’aurait poursuivi jusqu’à la fin de mes jours. Je n’aurais même pas eu le courage d’aller voir les enfants malades pour leur dire adieu. Cela leur aurait été si douloureux. Je ne sais pas si j’ai été courageux de rester, alors que je ne m’étais jamais trouvé courageux. J’ai peut-être eu la lâcheté de ne pas être cruel, mais alors la lâcheté, parfois, peut être belle.
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Comme souvent lorsqu'un homme en Russie tentait de corriger des erreurs, de remettre de l'ordre et de la justice là où ils n'étaient plus, il se trouvait des semeurs de troubles pour recréer le chaos.
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Ces disputes arrivaient fréquemment dans la tanière de ces Mandrins modernes, mais également, l’alcool aidant, à la sortie des tripots où ils avaient leurs habitudes. L’un de ces tripots se situait rue de Rambuteau et était aussi le lieu de détente de Nicolas Arras, modeste garçon de lavoir qui passait ici une fois par semaine boire un verre avant de rentrer chez lui, rue de la Bûcherie.
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Il fallait serpenter, ruser, roublardiser pour s’élever dans le monde de l’art, contraindre sa nature aux exigences des autres (…)
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L'impératrice se montrait plus circonspecte, voyant dans la Douma trop de députés hostiles représentant moins la volonté du peuple, qu'elle savait acquis à la cause de son époux, que leurs propres volontés. Ce serait mentir que dire qu'elle avait vu d'un bon œil cette assemblée se constituer après la révolution de 1905, ce qui l'avait fait passer aussitôt pour ure conservatrice notoire de l'autocratie absolue. Elle partageait l'idée communément admise que le parlement servait surtout à satisfaire les ambitions et la vanité personnelles de ses membres.
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Il existe toutefois un autre échantillon de l'espèce humaine que l'on prend le risque de rencontrer aux abords des bijouteries : le gentleman cambrioleur. Cette espèce a pratiquement disparu de nos jours, et on pourrait même la dire éteinte à l'heure où les moyens de sécurité de ces commerces ne permettent plus sa subsistance. Le braqueur a remplacé le filou élégant et la violence les méthodes raffinées. Mais hier, jadis, et si curieux que cela puisse paraître les bijouteris étaient les établissements les moins protégés qui soient.
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Le goût du chocolat me ramenait à ce jour où Nastia, les gants encore tachés de sa gourmandise, m'avait tendu ses bonbons en m'invitant à piocher mon préféré. Je revoyais ses yeux bien sûr, son sourire innocent, sa gentillesse. Lorsqu'on passe huit années aux côtés de quelqu'un dans son quotidien, même lorsqu'il n'est pas là, il se trouve toujours des saveurs, des parfums, des sons qui nous renvoient immanquablement à des moments de bonheur partagés.
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Pourquoi ne lui dit-il pas au [ Kaiser ] que le gazage n'est pas la guerre mais un abattage au poison ? C'est dégoûtant, et nous ne pouvons rien faire pour ces pauvres hommes qui se tordent de douleur, m'avait confié l'Impératrice au sujet de l'usage massif de gaz asphyxiant sur le front, avant d'ajouter: Maintenant, les Allemands, pour éviter les bouches à nourrir, préfèrent laisser le typhus et le choléra se développer au milieu de nos prisonniers plutôt que de nous les rendre. Ce ne sont pas des pratiques de militaires, mais de sauvages.
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