Là où certains auraient remué ciel et terre en ayant déjà fait un scénario digne des plus grandes tragédies, Patrick lui, avait ce tempérament, cette faculté de ne pas s'inquiéter outre mesure. Elle avait sûrement de bonnes raisons qui l'accaparaient, d'où son silence.
Il faisait toujours preuve de sérénité quelles que soient les circonstances. Pas d'émotions inutiles, pas de précipitations. En même temps il était capable de toute audace et conviction pour dénouer des situations inextricables.
Privé de modestie dès la naissance, Marc fut à peine surpris. Il connaissait son impact sur la gente féminine… Sans doute sa petite moustache brune, peut-être son nez épaté, son large front qui sous entendait une grande place pour l'intellect, ce sourire presque permanent accroché à ses lèvres, ou pourquoi pas ses trente trois ans qui représentent pour certaines un âge auquel l’expérience n’est plus un mystère.
.... Devant la porte de l’ascenseur, il dut lire à son grand regret « en panne ». Sept étages sans l'avoir envisagé le fit réfléchir.
Si cela n’avait pas été pour Nicole, il aurait certainement laissé tomber. Mais le désir de la revoir le stimula et c’est presque avec plaisir qu’il entama son ascension.
Calme... on respire... on laisse passer la tornade. Agir quand il le faut, telle était sa devise. Bien des fois Marc avait constaté qu'effectivement, dépenser de l'énergie à tort et à travers, se torturer les méninges, rien ne changeait l'aboutissement du dit problème.
Vous savez bien, monsieur l'inspecteur, sur l'oreiller ! On est prêt à refaire le monde, on est capable d'envisager les meilleures comme les pires choses, pourvu qu'on les fasse ensemble !!
Est-ce qu'il valait mieux vivre en ayant mauvaise conscience ou risquer de tout gâcher pour avoir voulu jouer cartes sur table ?