Les langues chinoises et françaises sont bien trop dissemblables. La plupart des effets du chinois se perdent lorsqu’on passe au français. Pensons aux tons ; en effet si en chinois le ton fait sens, on pourrait dire qu’à l’inverse, en français, c’est le sens qui fait ton. Peut-être est-il néanmoins possible de rendre ce lieu à partir duquel le poète chinois écrit et de trouver, dans les images qu’il déploie, un souffle, étranger pour nous, mais que notre langue saurait néanmoins porter à la parole.