J'étais très présent avec mes enfants, je les observais avec amour et prévenance. Je cherchais sans cesse à comprendre ce qu'elles pouvaient ressentir, pour mieux les épauler, les réconforter au besoin. Je désirais au plus profond de moi-même qu'elles puissent vivre leur vie d'enfant, s'amuser, rire. Je les connaissais par coeur. L'habitude étant une seconde nature, je détectais instinctivement le moindre signe, la plus petite alerte qui me faisait percevoir aussitôt leu mal être. Puis nous parlions, jusqu'à ce qu'elles se libèrent, soulagées que Papa soit toujours là pour elles. Puis la vie d'enfant reprenait.