Alfred Beaujeu (1881- 19 ?) embarque comme mousse à l’âge de seize ans et devient rapidement officier. Prisonnier en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit ses mémoires de cap-hornier, Dans les tempêtes du cap Horn à bord des quatre-mâts.
Et c'est dans cet enfer qu'il va falloir naviguer, louvoyer, car la tempête est constamment contraire, gagner du terrain petit à petit, jour par jour, mille par mille, dans le vent, défendre son existence et celle du navire souvent en danger ...
Le grand et beau quatre-mâts, si pimpant dans les alizés sous sa belle voilure blanche, n'est plus qu'une pauvre petite chose, battue, bafouée, disparaissant dans le creux des lames ...