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4/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tours , le 5/12/1831
Mort(e) à : Saint-Cyr-sur-Loire , le 14/10/1858
Biographie :

Né à Tours en 1831, d'un père médecin, Alfred Tonnellé fait de brillantes études à Paris. Avec son ami Heinrich qui publiera ce texte après sa mort, il parcourt l'Europe. "En 1858, des amis — la famille Mame — l’entraînent aux Pyrénées ; il part sans idée déterminée. Dès son arrivée à Luchon, la lumière, la couleur pyrénéennes le saisissent, le transportent : il ne rêve plus que courses ; il note, pour lui seul, ses impressions enthousiastes. Il sent, il écrit ; catéchisé par Lézat il se met à monter : le voici montagnard complet. Un jour il remarque un pic difficile et inédit, le conquiert, et voit son nom (Alfred) donné à l’un des hauts cols des Pyrénées. Ses amis quittent Luchon, il veut rester, courir encore... vivre de l’air des hauteurs, du soleil de l’Espagne ; il ne sent pas la fatigue, il prend l’excitation pour de la force. Après trois mois d’absence, il rentre à Tours, et meurt à vingt-six ans" (Henri Beraldi)







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Source : wikipedia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
LA FILLE DE L’HOTESSE

Trois étudiants un jour le Rhin passèrent ;
Chez une hôtesse en chantant ils entrèrent.

« Madame l'hôtesse, avez-vous du vin vieux?
Et comment va votre fille aux doux yeux?

— Mon vin est vieux, est bon, fraîche est ma bière;
Ma fille est prête à porter au cimetière. »

Et quand leurs pieds eurent franchi le seuil,
Elle était là, couchée en son cercueil.

L’un d’eux leva le drap jeté sur elle ;
Triste il sourit à la morte si belle :

« Si dans ton sein ton cœur encor battait.
Le mien, ô belle dès ce jour t’aimerait. »

L’autre aussitôt rabattit le suaire,
Et, se tournant, essuya sa paupière :

« Ah! faut-il donc te perdre sans retour,
Toi que j’aimai d’une si longue amour ! »

Et d’une main tremblante le troisième
La découvrit, baisa sa lèvre blêmes

« Je t’aimai, t’aime, et toujours t’aimerai,
O douce ami, jusqu’au jour que j’ mourrai. »
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Bien que la langue des arts soit moins précise et plus générale que la parole, que chacun de ses signes réponde moins à une idée arrêtée, définie, et toujours la même, néanmoins il y a aussi dans la langue des arts certains rapports naturels, fixes, fondamentaux, entre certains signes et certaines idées qu’ils expriment et réveillent toujours. Ainsi nous associons plus particulièrement des idées de tristesse ou de joie à certains rythmes, à certains mouvements, à certains tons. Nous attachons des idées déterminées à certaines formes, à certaines couleurs, à certains gestes, qui nous retracent la légèreté ou la force, la noblesse ou la vulgarité, la langueur ou l’énergie.
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