Un océan de bavardages nous a rendu obtus.
La joie s’arme. Son attaque est le dépassement de l’hallucination marchande, de la machine et de la marchandise, de la vengeance et du leader, du parti et de la quantité. Sa lutte brise la ligne tracée par la logique du profit, l’architecture du marché, le sens programmé de la vie, le document final de l’archive. Son explosion bouleverse l’ordre des dépendances, la nomenclature du positif et du négatif, la loi de l’illusion marchande.
La joie rémunéré, celle que le patron lui paie toutes les semaines (week-end) ou toutes les années (congés), c’est comme l’amour tarifé.
Il faut substituer au jeu illusoire du capital (spectacle des marchandises) le jeu réel de l’offensive armée contre le capital, pour la destruction de la fiction et du spectacle.
Les révolutionnaires sont des gens pieux. Pas la révolution.