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Citation de enkidu_


Comme ce que j’ai montré dans la première leçon de l’histoire des religions, si on ressent aujourd’hui l’existence d’une opposition, au nom de la science, à la religion et aux valeurs morales, cette opposition ne provient pas de la science elle-même mais de la bourgeoisie, qui a fait de la science une idole. C’est elle qui l’a créée sous la forme d’un veau d’or meuglant.

Il en était de même pour la féodalité au Moyen Age qui diffusait, approuvait et justifiait les valeurs sociales, la morale féodale des classes nobles, et les baptisait du nom de religion et de christianisme. Ce n’était plus du christianisme au moment où la féodalité les défendait, et ce n’en est plus non plus lorsqu’il est exposé à la critique au nom de la science. Ce qui régnait alors, c’était l’ordre féodal comme règne aujourd’hui l’ordre bourgeois (les intellectuels qui croient que les changements sociaux dépendent de l’économie et de la structure matérielle et sociale, préfèrent cette logique à une autre).

Tout ceci jusqu’à ce que Freud apparaisse et pose les bases d’une théorie fondée sur les pulsions sexuelles.

La classe bourgeoise est une classe, par essence, décadente contrairement à la classe féodale qui est considérée comme opposée à l’humanisme alors qu’elle a fondé des valeurs morales. Bien que ces valeurs morales soient décadentes également, la bourgeoisie, à cause de sa vision vile et perverse, n’a pas conscience des hautes valeurs morales, et ne croit qu’aux valeurs matérielles futiles.

Cela signifie que le savant qui raisonne sous le patronage d’un gouvernement bourgeois et dans une période de croissance, qui réalise un travail scientifique, verra quand il traite les affaires économiques, toutes les valeurs culturelles, les vertus morales, les philanthropies, le génie, l’héroïsme, le témoignage, l’altruisme, le combat, les sentiments, les émotions, les arts et les lettres d’une manière matérialiste concrète fondée sur des bases purement économiques.

S’il étudie la psychologie et les caractères humains, il considère toutes les dimensions, les phénomènes et les réflexes de l’âme humaine riche de secrets, et ce que la religion appelle l’âme divine ou la métaphysique comme étant la résultante de différents complexes sexuels refoulés. Il décrit le génie comme étant un état proche de la folie, et considère l’effort, l’application, la résistance et la continuité comme étant le moyen de se libérer du complexe sexuel refoulé.

Enfin, il explique les émotions humaines, telles que les caresses de la maman à son enfant et la prière de l’homme à son créateur, en les comparant avec les relations sexuelles.
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