Si la tristesse n’existait pas, personne ne se serait jamais donné la peine d’inventer le mot « bonheur ». Et c’était cela, l’embrasser. Une étincelle de bonheur, de celles qui s’embrasent et explosent comme un feu d’artifice. Une délicieuse crispation au creux de mon ventre. La saveur de cette nuit étoilée sur les lèvres. Sa peau imprégnée de l’odeur de la mer. Ses doigts rugueux contre ma joue. Son regard qui me dénudait en pensée. Lui. Encore lui. Toujours lui.
Et renoncer à cela était… absolument impossible.