Quand les martèlements du fer et les cris se turent, Solal ouvrit ses paupières. Le tableau était apocalyptique. Les paysages immaculés s’étaient transformés en décor d'épouvante ; la belle poudreuse, alourdie par le poids du combat rougissait de la souffrance et du sang versé, les glaciers fondaient en larmes, épanchant leur tristesse, les sommets enneigés ployaient sous la honte, et la nature alentour avait cessé de respirer, prolongeant cette impression de vide irréel.