Et tandis que Flora virevoltait, d’autres fillettes et femmes venues de tous côtés traversèrent le champ. Nos cœurs souffrants s’épanchèrent les uns dans les autres comme de l’eau coulant de tasse en tasse. Chaque fois que je racontais mon histoire, je perdais quelque chose, une toute petite goutte de douleur. Ce jour-là, je sus que je voulais raconter l’histoire de ma famille. Parce que l’horreur sur Terre est réelle et quotidienne. C’est comme une fleur ou le soleil ; rien ne peut l’empêcher d’être.