Mais la vérité c'est que ta présence débordait de partout, tu étais plus grande que les murs de la chambre, tu as envahi les cauchemars de Flavia, la nostalgie de Leonor, le silence de papa, tu as traversé les mur et tes yeux surveillaient tout.
Et je mangeais très lentement pour que le dîner dure longtemps, très longtemps, pour que ces minutes de bonheur aient le poids d'heures, de jours, d'années car "les bons moments ne nous sont jamais retirés", comme disait toujours Leonor.
Les princesses ne pleuraient jamais dans les histoires de Leonor - et si elles pleuraient, de leurs yeux coulaient des fleuves d'or ou d'argent.
Les gens pleurent, l'époque qui est passée leur manque et ils ne peuvent rien faire car cette époque est révolue, et parfois ça fait très mal.
Je te conseille de ne pas me gâcher la journée.
Malgré le froid qui fouettait mon visage et le café que je venais d'avaler, j'étais encore endormi.
...des cheveux qu’aucune brosse n’arrive à coiffer, des boutons sur la figure et des kilos en trop