Assis devant son bol de café fumant, il entreprit de lire le journal. Il ouvrit Ouest-France directement à la rubrique nécrologique. Chaque jour, il lisait avec grande attention les avis d'obsèques de la commune, et notait scrupuleusement dans un petit carnet les dates et heures de toutes les inhumations auxquelles il pensait pouvoir assister depuis son balcon.