Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 23/09/1985
Né(e) à : Moscou , le 23/09/1985
Biographie :
Alissa Arkadievna Ganieva (en russe : Алиса Аркадьевна Ганиева) est une critique littéraire et romancière russe.
D'une famille originaire du Daghestan (Caucase du nord), sa langue maternelle est l'avar, mais elle écrit en russe.
Elle fait ses études secondaires à Makhatchkala (la capitale du Daghestan), puis revient à Moscou en 2002 pour ses études universitaires. Elle devient critique littéraire et nouvelliste.
En 2009, elle remporte le prix Début pour sa nouvelle "Salam, Dalgat!" (La paix sur toi, Dalgat!) publiée sous le pseudonyme masculin de Goulla Hiratchev.
En 2012, elle sort le roman "La montagne du festin" ("Праздничная гора").
+ Voir plusAlissa Arkadievna Ganieva (en russe : Алиса Аркадьевна Ганиева) est une critique littéraire et romancière russe.
D'une famille originaire du Daghestan (Caucase du nord), sa langue maternelle est l'avar, mais elle écrit en russe.
Elle fait ses études secondaires à Makhatchkala (la capitale du Daghestan), puis revient à Moscou en 2002 pour ses études universitaires. Elle devient critique littéraire et nouvelliste.
En 2009, elle remporte le prix Début pour sa nouvelle "Salam, Dalgat!" (La paix sur toi, Dalgat!) publiée sous le pseudonyme masculin de Goulla Hiratchev.
En 2012, elle sort le roman "La montagne du festin" ("Праздничная гора").
Source : Le Courrier de Russie
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Citations et extraits (10)
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Et tu connais l'histoire du nom d'Allah sur les tomates ?
--- Non.
Arip sortit son téléphone à clapet, appuya sur quelques touches et montra à Dalgat un écran sur lequel on voyait en gros plan une tomate pelée. Ses veines blanches formaient comme des caractères arabes.
"Tu vois, fit Arip d'un air triomphant, c'est écrit "Allah". Cette tomate a poussé chez de vrais croyants.
--- C'est Photoshop ! lança Dalgat
--- Quel Photoshop ? rétorque Arip, sortant de don calme et montant sur ses grands chevaux. Je te dis que ce sont de vraies tomates !
--- Non.
Arip sortit son téléphone à clapet, appuya sur quelques touches et montra à Dalgat un écran sur lequel on voyait en gros plan une tomate pelée. Ses veines blanches formaient comme des caractères arabes.
"Tu vois, fit Arip d'un air triomphant, c'est écrit "Allah". Cette tomate a poussé chez de vrais croyants.
--- C'est Photoshop ! lança Dalgat
--- Quel Photoshop ? rétorque Arip, sortant de don calme et montant sur ses grands chevaux. Je te dis que ce sont de vraies tomates !
Les wahhabites ne sont pas de vrais moudjahidines : leur islam n’est pas le bon. Si on tue des innocents, on ne va pas au paradis. Ils envoient à la mort des jeunes comme Kamil. C’est l’Amérique qui leur donne de l’argent pour qu’ils tuent nos gars et fassent la guerre contre la Russie ! Ils ne reconnaissent pas les cheikhs, les prières, les lieux saints, les maîtres… Ils nient tout ! Seulement, c’est avec les mains des autres qu’ils veulent tuer.
Ces ânes se droguent ; ils restent assis à ne rien faire, se battent, courent après les filles qui se baladent à moitié nues. Où va ce monde de mécréants, dis-moi ? Ils ont construit ici des quantités de clubs, des discothèques… Et les femmes, regarde leur tenue ! À quoi ça ressemble ? S’il y avait la charia chez nous, il n’y aurait pas toutes ces saletés, tu ne crois pas ?
« Tu vois, j’ai toute ma vie travaillé avec ces mains-là, se plaignit-il, et tout ce que je gagne s’en va. “Donne ici, donne là, donne à l’instituteur, à l’école, donne pour l’examen à l’université.” J’ai une maison : impossible de la terminer ; ça fait vingt ans qu’elle est en construction, et maintenant il faut ramasser de l’argent pour aider mon fils à s’établir.
« Où es-tu, mon Daghestan ? Qui t’a détruit ? Où sont tes lois, où sont tes clans, où sont tes khanats, tes royaumes, tes seigneurs, tes communautés libres, tes démocraties guerrières ?… Où sont les merveilleux vêtements et les belles coiffures de tes habitants ? Où sont tes langues, tes chants, tes poésies séculaires ? Tout a été bafoué, foulé aux pieds… »
Celui qui observe les commandements est récompensé ; celui qui les ignore reçoit le châtiment. Un écrit du Coran nous apprend que l’homme mettra soixante-dix ans à voler vers le fond de l’enfer pour une mauvaise parole : qu’est-ce que ce sera alors pour de mauvaises actions !
L’oumma ne doit pas se diviser, sinon il y aura un schisme, tu comprends ? Nous, les salafistes, nous disons qu’il faut revenir à l’islam authentique, celui du temps du Prophète – paix sur Lui. Et nous voulons qu’il y ait un imamat indépendant.
Chez nous, on pense que tous les hommes russes sont des ivrognes et des mauviettes, et les femmes des prostituées. Où est la différence ? De toute façon, personne n’aime personne.
« Tu ne sais pas ce qu’est le Koufr ? Il est autour, partout ! Il n’y a pas de morale, c’est le manque de foi, on ne croit pas aux miracles d’Allah…
« Ce n’est pas bien de traiter de “chien” un homme qu’on ne connaît pas.
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