La satisfaction des revendications des indépendantistes, concernant les prisonniers politiques, semblait donner raison aux plus radicaux. Quant aux clandestins, les arrestations au rythme accéléré déciment leurs rangs, les poussant à commettre toujours plus d’attentats pour continuer à exister et à peser dans le jeu politique insulaire. Le « fonds de commerce » du racket et de la destruction spectaculaire de biens immobiliers appartenant à des continentaux ne suffit plus à faire respecter l’influence des nationalistes à l’Assemblée de Corse. Enfin, si historiquement nationalisme et grand banditisme ont établi un modus vivendi, se tenant mutuellement à distance, le chevauchement des appétits et leur convergence en direction des activités licites les plus lucratives est et sera une source de conflits appelés à se résoudre dans le sang.