Je chante ce guerrier dont la vaste puissance
Fit des rois rivaux les vassaux de la France,
Et dont le bras vainqueur, noble instrument des cieux,
Etendit le vrai culte, et brisa les faux dieux.
Je chante les combats, les amours et la gloire
D'un roi, l'ami du ciel et l'orgueil de l'histoire ;
Qui, monté triomphant au trône des Césars,
Fut l'idole du peuple et le dieu des beaux-arts.