(Au créateur)
Sans t'épuiser jamais, sur toute la nature
Tu pouvais à longs flots répandre sans mesure
Un bonheur absolu.
L'espace, le pouvoir, le temps, rien ne te coûte.
Ah ! ma raison frémit, tu le pouvais sans doute,
Tu ne l'as pas voulu.
(Le désespoir)
(Réponse du créateur)
Quand les voiles de ma sagesse
A tes yeux seront abattus,
Ces maux, dont gémit ta faiblesse,
Seront transformés en vertus.
De ces obscurités cessantes
Tu verras sortir triomphantes
Ma justice et ta liberté.
(La providence à l'homme)