Oui, ma mère est l’escalier entre la terre et le ciel. Solide, infinie. Elle m’aime sans condition, me nourrit de tant de manières. Elle vit pour que je m’épanouisse, telle la jardinière face à sa fleur préférée. Et si je mourrais avant elle, elle ferait le vœu de se réincarner en saule pleureur au-dessus de ma tombe pour que ses branches affligées veillent à jamais sur moi.