Nationalité : Espagne
Né(e) à : Mondoñedo, Galice , le 22/12/1911
Mort(e) à : Vigo , le 28/02/1981
Né(e) à : Mondoñedo, Galice , le 22/12/1911
Mort(e) à : Vigo , le 28/02/1981
Biographie :
Álvaro Cunqueiro Mora est un romancier, poète, dramaturge, journaliste et gastronome espagnol, considéré comme l'un des piliers de la littérature galicienne.
Dès ses premières années à l’université, à Saint-Jacques-de-Compostelle, il collabore assidument avec d’importantes publications locales, par ses poèmes et articles. En 1939, il s’installe à Madrid pour travailler à la rédaction du quotidien "ABC".
Après une période de collaboration avec des médias proches du franquisme, sa carte de journaliste lui est retirée et il se voit obligé de repartir pour la Galice.
Directeur du quotidien "Faro de Vigo" entre 1965 et 1970, il cultiva tous les genres : poésie, théâtre, critique, roman, etc., aussi bien en galicien qu’en espagnol.
Son œuvre se distingue par son immense érudition et par l’association magistrale de la réalité et de la fantaisie (mêlant les récits légendaires aux traditions de la Galice).
+ Voir plusÁlvaro Cunqueiro Mora est un romancier, poète, dramaturge, journaliste et gastronome espagnol, considéré comme l'un des piliers de la littérature galicienne.
Dès ses premières années à l’université, à Saint-Jacques-de-Compostelle, il collabore assidument avec d’importantes publications locales, par ses poèmes et articles. En 1939, il s’installe à Madrid pour travailler à la rédaction du quotidien "ABC".
Après une période de collaboration avec des médias proches du franquisme, sa carte de journaliste lui est retirée et il se voit obligé de repartir pour la Galice.
Directeur du quotidien "Faro de Vigo" entre 1965 et 1970, il cultiva tous les genres : poésie, théâtre, critique, roman, etc., aussi bien en galicien qu’en espagnol.
Son œuvre se distingue par son immense érudition et par l’association magistrale de la réalité et de la fantaisie (mêlant les récits légendaires aux traditions de la Galice).
Source : http://www.spainisculture.com
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Citations et extraits (3)
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À la suite de l’accouchement de ma sœur certains tissus de sa matrice étaient restés collés ; il n’y avait pour cela d’autre médecine qu’une nouvelle grossesse car, du fait d’une nouvelle délivrance, tous ces déchets seraient éliminés et la chambre s’en trouverait nettoyée.
Catherine ma dame voulut (…) m’offrir en cadeau un oignon aux armes d’Erquy : elle l’introduisit dans ce qu’elle crut être le gousset de mon gilet mais qui n’était autre chose que le trou qu’une balle de fusil m’avait percé, dans la cour de Sedan. La montre entra par mon devant pour sortir tout près de l’échine et s’écraser à terre. À la lumière de l’aube Catherine examina sur ma poitrine les onze trous des onze balles qui m’avaient atteint et j’eus alors le cran de lui dire que j’étais mort. Elle tomba sans connaissance et je m’enfuis parce qu’il arrivait des gens.
Il fut donc pris, comme je disais, ce juif errant et il passa par les épreuves de l’eau, du feu, et du frontal et il avoua ses crimes par le menu et ceci et cela, et qu’il pouvait passer des années sans boire ni manger, marcher vingt-sept lieues dans une journée et qu’en appliquant l’œil de son cul contre un mur, culotte baissée, il voyait ce qui se passait dans les maisons.
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