Le chemin – une pente douce – est agréable à parcourir. Dire qu’hier ce même trajet nous paraissait interminable ! Mais le pré sourit, là-bas, en bas, sur notre droite, tacheté de camions et de chariots, de linge blanc étendu sur l’herbe et de feux qui tourbillonnent dans l’air à la recherche de l’azur. Qui aurait cru qu’ici même, dans ce petit coin de « crèche de Noël » souriant et verdoyant, nous aurions connu l’horreur d’une nuit dantesque !