AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.65/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 10/08/1907
Mort(e) à : Torremolinos , le 29/08/1979
Biographie :

Alvin Francis « Creepy Karpis » Karpowicz, né Alvin Karpowicz, surnommé Creepy à cause de son sourire sinistre, était un gangster américain appartenant au gang Barker dans les années 1930.

D'origine lituanienne par ses parents, il est né à Montréal le 10 août 1907. Il fut le dernier ennemi public à être arrêté. Il fut interné dans la prison d'Alcatraz, en Californie. Il meurt à Torremolinos sur la Costa del Sol en Espagne le 26 août 1979.

En 1971, il publie, avec Bill Trent, son auto-biographie, "Public enemy number one, The Alvin Karpis story"

Ajouter des informations
Bibliographie de Alvin Karpis   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Alvin Karpis documentary, 2 of 2 ... from Discovery Channel


Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
C’est drôle comme on sait quelquefois d’avance qu’on va se plaire dans un endroit. Eh bien, c’était ce que je ressentais en arrivant dans l’Oklahoma.
À l’époque où c’était encore un territoire 3, il n’y avait pas de police en Oklahoma. Des criminels de toutes sortes finissaient par y échouer parce qu’ils savaient que les seules personnes dont ils avaient à se méfier étaient les marshalls des États-Unis. C’étaient les seuls représentants de la loi. En 1907 le territoire est devenu un état, mais la plupart des gosses qui y avaient grandi étaient des enfants de hors-la-loi et ils n’avaient pas été encouragés à avoir des rapports amicaux avec la police ! Ces mecs avaient eu des enfants à leur tour et les avaient élevés suivant les mêmes principes. L’Oklahoma avait vite acquis la réputation d’être un endroit où l’on ne se souciait guère de respecter la loi.
Tout ceci me transportait d’aise. J’avais lu une foule d’histoires sur la criminalité dans l’Oklahoma et nombre de types que j’avais connus à Hutchinson étaient originaires de cet état. Et voilà que j’y débarquais à mon tour ! Bon sang, n’importe quel gars à qui j’adressais la parole pouvait être venu là pour échapper à la police. Ou encore ses parents ou ses grands-parents avaient peut-être été des hors-la-loi en cavale.
DeVol était pressé de se mettre au travail, et on a donc fait un casse dans une quincaillerie pour se procurer des outils. Le lendemain, on est allés à Alva et on a volé des armes et un peu de fric pour couvrir nos dépenses. DeVol était un mec plein de sang-froid et j’aimais bien travailler avec lui. En
Commenter  J’apprécie          10
Ce n’était ni une meneuse de criminels ni une criminelle elle-même. La preuve, c’est que, de toute son existence, elle n’a jamais eu une seule fois sa photo ou ses empreintes prises par la police. Il n’existe pas dans les fichiers une seule photo officielle ni un jeu d’empreintes pris de son vivant. Si elle avait représenté une telle menace pour la société, elle y aurait sûrement figuré, avec photos et empreintes. Je défie le F.B.I. de prouver le contraire.
Il est probablement trop tard pour réécrire cette légende, mais j’aimerais essayer.
L’idée que Ma Barker a dirigé notre gang pendant nos cinq années de hold-up et de crimes est solidement implantée en Amérique du Nord. Dans les livres, dans les comics, les romans policiers et les films, Ma a été décrite comme un génie du crime depuis si longtemps que personne ne voudra jamais croire que pour nous, dans le gang Karpis-Barker, elle n’était rien de plus qu’une femme et la mère de Freddie et de Doc.
Ma a toujours joué un rôle dans nos existences. On ne peut pas dire à proprement parler qu’on éprouvait de l’amour pour elle. C’était simplement quelqu’un dont il fallait s’occuper et qu’on emmenait quand on allait de ville en ville, de planque en planque.
Je ne pense pas insulter la mémoire de Ma en déclarant qu’elle n’avait pas l’intelligence ni le savoir-faire nécessaires pour diriger nos cambriolages.
Commenter  J’apprécie          00
Edith aussi était une fille super. Elle savait que je ne l’aimais pas, je ne pensais qu’à Dolores. Mais elle m’avait à la bonne et elle aimait coucher avec moi. J’avais un certain mal à me montrer passionné avec elle. J’avais été habitué à une fille jeune aux chairs fermes et Edith avait bien trente ans de plus que Dolores et était loin d’être aussi jolie. Mais j’admirais Edith. Elle connaissait son boulot, et elle avait les meilleures relations de Toledo. Le rédacteur en chef d’un journal de Toledo venait régulièrement chez elle. Ainsi que tous les politiciens en place et l’inspecteur principal de la police. Tout compte fait, le bordel d’Edith Barry était l’endroit idéal pour un type comme moi qui fuyais la police. Si un pépin s’annonçait, Edith serait la première à l’apprendre et la première à me prévenir.
Commenter  J’apprécie          00
Le seul point noir dans ma vie à ce stade-là, c’était qu’elle semblait se composer d’une succession de petits coups minables. Rien qui en vaille vraiment la peine. Je faisais la connaissance d’un gars et on braquait le pompiste d’une station-service. Ou alors on volait une voiture. Ou on pénétrait dans une pharmacie, on volait des médocs et on les revendait à des camés. L’argent filait entre mes doigts. Je me retrouvais quelquefois sans fric et sans un seul coup en vue ; j’étais alors obligé de télégraphier à ma sœur Emily à Chicago pour la taper. Elle n’a jamais refusé, mais ça me déplaisait de faire appel à elle, alors que j’étais censé me débrouiller tout seul. Je n’avais pas perdu mes illusions. J’étais seulement impatient d’accéder à des sphères plus élevées dans la criminalité.
Commenter  J’apprécie          00
Certains flics et fonctionnaires se montraient malins pour monter leurs combines. Le shérif de Miami, dans l’Oklahoma, en avait une à peu près infaillible où il était en cheville avec un avocat qui exerçait dans cette région de l’état. Il y avait une foule de truands et de casseurs qui traînaient dans les parages de Miami au début des années trente, et quand l’un d’eux était arrêté dans une autre ville, quelle que soit l’inculpation, les flics qui l’avaient arrêté recevaient une circulaire de Miami déclarant que l’homme était recherché à Miami. La circulaire précisait que Miami offrait une récompense de 250 ou 300 dollars, et comme les flics ne crachaient jamais sur un petit supplément, ils réexpédiaient invariablement le gars à Miami.
Commenter  J’apprécie          00
L’histoire la plus ridicule des annales du crime, c’est que Ma Barker était le cerveau qui dirigeait le gang Karpis-Barker.
J’ai dû lire dans au moins deux cents journaux et magazines que c’est elle qui a enseigné à ses fils et à nous autres les méthodes les plus raffinées dans l’art du vol, du kidnapping, du pillage de banques et du meurtre. Les articles que j’ai lus s’en donnaient à cœur joie sur « l’école du crime » qu’elle dirigeait à Tulsa ou je ne sais où. En fait, la légende de Ma Barker, dont le véritable nom était Arizona Clark Barker, ne s’est créée qu’après sa mort et à seule fin de justifier la façon dont elle a été tuée par les agents du F.B.I.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai eu des tas de femmes dans ma vie. Une que j’ai épousée. Une autre dont j’ai eu un fils. Et quelques-unes avec qui je me suis mis à la colle avant, après et entre-temps.
Je n’ai jamais fait mener à mes nanas une vie joyeuse et insouciante. En se mettant avec moi, elles allaient tout naturellement au-devant des ennuis. Je passais mon temps à les installer dans des appartements, puis à arriver brusquement en trombe au milieu de la nuit en leur ordonnant de faire les bagages. La même histoire se répétait inlassablement. On était tout le temps en cavale et aucune de mes femmes n’a jamais eu l’occasion d’installer ses pénates quelque part de façon stable.
Commenter  J’apprécie          00
Dans d’autres circonstances, j’aurais pu être un avocat brillant ou peut-être un homme d’affaires fortuné. J’aurais pu faire n’importe quoi qui demande du style et surtout pas une once de pitié. J’aurais même pu occuper un poste élevé dans la police. Je me débarrassais si facilement des flics et des mecs du FBI qu’on peut dire que je connaissais mieux le crime que n’importe lequel d’entre eux, y compris le numéro un, J. Edgar Hoover. Mais ma vie a en décidé autrement, et ça depuis que j’étais tout gosse. Et je ne suis pas devenu avocat, homme d’affaires, ou un de ces G-Men[1]. Je suis devenu un voleur, un voyou et un kidnappeur. Et oui, j’étais un pro.
Commenter  J’apprécie          00
Pendant toute ma vie d’adulte, j’ai été un fugitif. J’ai dû surveiller les flics et j’étais aux aguets chaque seconde du jour et de la nuit. J’ai peut-être gagné beaucoup d’oseille, mais je ne pouvais pas l’étaler comme un business man ordinaire, et je n’ai jamais fréquenté la haute société. Au lieu de cela, quand je cherchais du bon temps avec Freddie et les autres, c’était dans les bars clandestins ou les bordels. Je me sentais bien avec les gens qui vivaient dans ce genre d’endroits : je pouvais m’y détendre. Nous avions tous la même chose en commun : beaucoup de pognon et des flics qui nous attendaient.
Commenter  J’apprécie          00
Les avocats, je l’ai découvert, étaient souvent d’utiles intermédiaires quand il s’agissait de mettre une combine sur pied dans un palais de justice. Ils ne se montraient pas toujours utiles devant un tribunal – en tout cas, la plupart des baveux qui m’ont défendu n’ont pas fait preuve de grand talent – mais de façon générale, ils semblaient savoir comment s’y prendre pour arroser qui de droit ou dégoter un tuyau précieux. Ils étaient particulièrement efficaces pour passer du matériel, des lettres ou des drogues aux gars qui se trouvaient derrière les barreaux.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alvin Karpis (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Milou, ce fidèle compagnon de Tintin (niveau : difficile)

De quelle race est Milou ?

Bichon frisé
Fox-terrier à poil dur
Berger blanc suisse

10 questions
158 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..