Assis sur le banc dans un costume indigo neuf, j'observais la foule hanter la piste de danse, mal à l'aise. Mon verre en carton à la main, je n'osais guère plonger mes lèvres dans la sangria sans alcool concoctée par l'équipe d'animation. Mon regard se baladait de mes pieds à ceux de mes camarades, déchainés dans un ballet monotone saupoudré de timidité.
Elle était une force, libre et indomptable, incarnée par une Nature revancharde d’avoir été malmenée. À force de tortures infligées par des humains sans scrupules, Elle s’était réveillée pleine de colère et rebellée contre ces nuisibles envahisseurs.
Dépassé… c’était ainsi que je me sentais. Choisir un métier, choisir une femme. L’épouser. Trouver un boulot, gagner de l’argent. Devenir père. Travailler encore. Mourir.
Briller dans l’équipe de football ? Avec ma carrure de poulet frit, j’aurais sûrement fait une mascotte très rigolote, mais rien de plus.
(...)baigner des doux mots susurrés par ce cher Morten Harket. Un beau gosse qui faisait tomber en extase toutes les filles de ma classe.
— Je suis désolé.
— De quoi ? demanda-t-elle en relevant la tête.
— De ne pas savoir me contenter de ce que j’ai.
les battements de mon coeur la rendrait sourde si je ne me calmais pas.
La musique pour seule promesse et réponse à tous nos maux.