Un profond malaise m'envahit au plus profond de lame. Je n'avais pas compté le nombre de gens que j'avais tués. J'avais essayé en vain d'apaiser ma conscience en me disant que c'était nécessaire, que c'était le seul moyen pour moi d'assouvir ma faim, cette faim atroce et insupportable que je ne pouvais toutefois nier ou ignorer. J'avais souhaité de nombreuses fois avoir le courage de mettre un terme à ma vie, à ces massacres, à cet appétit insatiable et à ma culpabilité.