La perspective de vivre les derniers instants de l'humanité avait quelque chose d'excitant. Après nous, ce serait le néant. Je me disais que nous serions l'ultime génération à être jeune. Il n'y aurait plus de descendants. Mes amies et moi serions membres de la lignée finale, les derniers êtres à avoir grandis, à avoir fréquenté des écoles et à rêver d'un futur au lieu de ruminer un passé. Ensemble, nous serions peut-être les ultimes âmes à avoir foulé la Terre. Nos noms figureraient sur la dernière page du livre de l'humanité.