Grâce au déguisement qu’il avait pris, Jean de Werth put se glisser, sans être remarqué, dans un établissement où bon nombre de gens dépenaillés cassaient des pots en battant les cartes. Force rapières, force plumets déchiquetés, force moustaches retroussées, force dagues à pommeaux de cuivre ou de fer, force casques usés par d’obscurs services, force visages balafrés embellissaient ce séjour où des servantes rubicondes allaient et venaient, portant des brocs remplis de bière et des assiettes chargées de jambon.