Comme souvent chez ceux qui arrivent en dernier, il s'était obstiné durant son adolescence à mettre en oeuvre afin que ses parents ne l'oublient pas, collectionnant au lycée les renvois, à l'hôpital les séjours, et au commissariat les entrevues. Il avait multiplié les trajectoires jusqu'à ce qu'il s'arrête un beau matin devant un magasin de pianos.